Les bébés flingueurs -Interview Sébastien Gayet sur la radio Fréquence 7 - Aout 2019
Les mots biscornus
"Alice et le séquoia géant" est un roman jeunesse (à partir de 8 ans) édité par les Éditions du Pourquoi pas ?
Le résumé de l'histoire :
Chaque été, Alice part en colonie de vacances. La petite fille déteste ça !
Cette année, son père qui l'élève seul a choisi de l'inscrire dans un nouveau centre, en Ardèche, au Château de Soubeyran construit en pleine nature.
Toutes les nuits, Alice se lève pour rejoindre un séquoia géant situé à proximité du château.
Mais quelle force invisible la pousse vers cet arbre majestueux ?
Ce roman court superbement illustré par Joséphine Forme aborde le deuil en filigrane.
Cette histoire est née en juillet 2021 en Ardèche au Château de Soubeyran, dans le cadre d’une résidence d’écriture "vacances apprenantes - Partir en livre" du CNL initiée en partenariat avec la Fédération des Œuvres Laïques de l'Ardèche.
Parution avril 2024 • Roman à partir de 8 ans • 48 pages • Illustration : Joséphine Forme.
Thématiques : la nature, les arbres et les séquoia, les colonies de vacances, la famille, le deuil.
Roman jeunesse sorti en avril 2023 aux Éditions
Septéditions (à partir de 10 ans).
"Visages de pierre, au bord de l'Ardèche à Vogüé" est un roman jeunesse (à partir de 10 ans) édité par Septéditions. Les illustrations sont de Silvie Mahot.
Jeune adolescente passionnée d’art, Aline habite en Ardèche dans le joli village de Vogüé. Lors d’une promenade sur les bords de l’Ardèche avec son inséparable chien Steak, la collégienne découvre dans l’eau, d’étranges visages peints sur des galets.
La bande des 3A, composée d’Aline et de ses meilleures amies Adja et Anna, démarre une minutieuse enquête. Les premiers indices récoltés leur permettront-ils de découvrir qui se cache derrière ces mystérieux portraits.
A noter que ce texte est
inspiré d'une histoire vraie.
De mystérieux visages peints
sur des galets ont en effet
été découverts il y a quelques
années sur les bords de
l'Ardèche à Vogüé.
Roman jeunesse sorti en mars 2022 aux Éditions Actes Sud Junior - Collection lecture solo (6-9 ans)
"Léo et Léonard" est un roman jeunesse édité par Actes Sud Junior dans la collection Lecture solo .
Les illustrations sont de Stéphane Kiehl.
Visitant le musée du Louvre pour la première fois, Léo a un coup de foudre pour La Joconde. Au point ensuite d’en être obsédé, suppliant ses parents de retourner la contempler, accumulant des livres sur le célèbre tableau et son auteur, s’inscrivant à un cours d’arts plastiques ! En visite – une fois de plus – au musée, rien ne se passe comme prévu. Un terrible orage éclate, la lumière s’éteint et les alarmes se coupent. Léo est seul face à La Joconde. Un éclair cisaille le ciel et, soudain, la toile aspire le garçon. Voilà que Léo se retrouve dans l’atelier du maître, à l’époque de la Renaissance ! Le garçon a à peine le temps de visiter l’atelier, fasciné et excité, qu’une femme entre dans la pièce, une certaine Lisa. Léonard reprend sa toile et propose à Léo de commencer la sienne. Fusain à la main, le garçon s’exécute. Un nouveau coup de tonnerre et Léo se réveille dans la salle du musée, entouré de sa famille : a-t-il rêvé ?
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Mamie Fatou, la catcheuse de Kinshasa
"Mamie Fatou, la catcheuse de Kinshasa" est un roman jeunesse édité par Actes Sud Junior dans la collection Lecture solo .
Les illustrations sont de Thomas Baas.
Ce texte est né en 2019 dans le cadre du concours "Émergence" de La Charte des auteurs et des illustrateurs pour la jeunesse.
Roman jeunesse sorti en septembre 2021
aux Éditions Actes Sud Junior - Collection lecture solo (6-9 ans)
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Présentation à partir de la préparation de l'Interview de Radio France Internationale – Décembre 2021
Pourriez-vous décrire le duo d’aventuriers, Mina et Pablo ? Comment avez-vous pensé ces personnages ?
Mina et Pablo ont 8 ans et vivent dans la cité Les Lilas bleus. Ils se connaissent depuis la maternelle et sont inséparables. Mina est d’origine africaine. Elle est très débrouillarde, vive et entrepreneuse alors que Pablo est peureux et de nature
inquiète. Le duo forme les Minablos dont Mina est la cheffe de bande. C’est elle qui prend les décisions !
J’ai voulu créer un duo très différent mais complice, soudé et complémentaire. J’aime bien l’idée d’inverser les rôles établis fille-garçon : les filles craintives et réfléchies et les garçons bagarreurs et courageux. C’était déjà le cas dans mon roman jeunesse précédent Les bébés flingueurs.
Dans une autre vie, j’ai travaillé dix ans dans les écoles primaires comme moniteur de sport. J’aimais la spontanéité des enfants de 7-10 ans. Décomplexés et prêts à tout pour lutter contres les injustices. Mina et Pablo ont été inspirés par tous les enfants que j’ai croisés mais aussi par mes trois enfants et leurs copains-copines.
Pourquoi avoir créer une histoire autour du catch à Kinshasa dans les années 70 ? C’est un sport qui avait du succès là-bas à cette époque ?
Cette histoire est née du concours de nouvelles Émergence 2019, de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse. Pour participer, il fallait que mon texte débute par la phrase Longtemps Fatou s’est couchée de bonne heure.
Fatou m’a fait penser à l’Afrique. Pour la notion de se coucher de bonne heure, j’ai pensé à un reportage que j’avais vu sur la boxe amateur où les organisateurs demandaient aux boxeurs de simuler un KO au milieu du combat et d’abandonner en se couchant sur le ring. En échange, ils recevaient un peu d’argent. En cherchant sur le web, j’ai découvert le magnifique travail du photographe belge Colin Delfosse réalisé dans la fin des années 2000 sur les catcheurs de Kinshasa. Le catch était très populaire dans les quartiers pauvres. Il permettait aux Congolais d’exister socialement… et de gagner un peu d’argent en plus de leur travail. Les rings de fortune étaient montés au coin des rues et des places et chaque combat était une fête colorée extraordinaire avec des fanfares, des défilés…
Colin Delfosse a obtenu plusieurs prix pour ces portraits incroyables de catcheurs et une exposition Les sorciers du ring et catcheurs congolais a été présentée dans de nombreux pays.
Ce sont ces photos qui ont inspiré mon histoire.
On répète souvent à Fatou Mboloko qu’elle n’est pas faîte pour gagner car c’est une fille. Elle finit ensuite par dédier sa victoire à toutes les femmes d’Afrique et du monde. C’était important pour vous d’amener cette dimension féministe dans votre livre ? Si oui pourquoi ?
Oui la dimension féministe est très importante pour moi. Je souhaite à travers mon histoire, passer, modestement, un message fort qui va même au-delà du féminisme.
Les hommes et les femmes sont égaux dans leur diversité. Ils sont complémentaires.
Tolérance, respect des différences, partage et bienveillance sont des notions essentielles que j’aime aborder dans mes histoires. Il y a aussi l’idée qu’il n’y a pas de fatalité. Qu’on est plus fort ensemble. Mina et Pablo sont en quelques sortes les anges gardiens de Mamie Fatou et leur audace lui permette de changer le cours de son histoire et d’aller au bout de ses rêves.